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CONCLUSION


Pour conclure, la brevetabilité du vivant est encore sujet à de nombreux débats, surtout en Europe où les pays de l’Union ont rédigé une directive qui n’est pas encore appliquée dans leurs droits internes. Cela montre leur réticence et leur incertitude sur la brevetabilité du vivant. Il est vrai que la brevetabilité du vivant est un sujet récent. Les brevets sur le vivant concernent en grande partie les OGM. Le premier OGM ne date que de 1983 ! En Amérique la loi est souple, bons nombres de brevets sur le vivant sont acceptés, ce qui explique pourquoi les multinationales ont leurs sièges en Amérique. Cependant de nombreux pays autorisent le brevetage des OGM. Ces brevets ont permis le développement des entreprises privées concevant les OGM et de leur puissance financière. Pour rentabiliser leur recherche scientifique, les entreprises pour la plupart semencière ou agroalimentaire ont commercialisé leurs OGM. Des OGM de maïs, de colza, de coton ou encore de riz sont cultivés dans de nombreux pays. La Chine, l’Inde et tout le continent américain ont adopté la culture des OGM.
Cependant, certains groupes s’organisent et luttent contre ces cultures. Pour beaucoup d’entre eux, la commercialisation des OGM pose de nombreux risques, elle est matière à de nombreuses controverses. L’environnement et la biodiversité sont en danger : l’homme ne respecte plus la nature mais cède à la tentation du progrès et surtout du profit. L’agriculture est malmenée et les consommateurs aussi. En effet, les « Anti-OGM » dénonce avant tout un manque de recul quand à un phénomène récent. Les risques sur les consommateurs ne sont pas dévoilés et inconnus. La création d’un OGM fait aussitôt l’objet d’une commercialisation, les tests sont mis au second plan.
Les OGM sont néanmoins utiles. Les arguments avancés sont la facilité de créer ces plantes génétiquement modifiées, une rentabilité accrue, une utilisation réduite des pesticides, un moyen de contourner les vaccins, un moyen de lutte contre la faim dans le monde. Des OGM résistants à la sécheresse seraient utiles en Afrique subsaharienne où le problème de la faim est conséquent…

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